Qu'as tu accompli pour ta mère ?
Par la plume de Shaykh Muhammad Al'Anjary
Par la plume de Shaykh Muhammad Al'Anjary
Il suffit à la personne comme péché et regret de perdre une occasion, durant la vie de sa mère, de lui apporter bonté et bienfaisance. Surtout lorsqu'elle atteint un âge avancé.
Ô toi qui lit mes quelques lignes, rappelle toi que la vie de ta mère est limitée par une limite dont tu ignores la fin. As-tu donc profiter de sa vie pour être bon et bienfaisant envers elle ?
Observe la parole de Muhammad ﷺ concernant celui mérite le plus ta bonté dans cette vie d'ici bas, il dit certes : "Celle qui est le plus en droit est ta mère, puis ta mère, puis ta mère" (Rapporté par Al-Bukhary)
Et il ﷺ dit :'Que mange la poussière le nez d'un homme qui connût ses parents, ou l'un d'entre eux, puis qui n'entra pas au paradis"
Observe aussi l'événement qui se produisit durant la vie de Muhammad ﷺ, afin que tu te mordes les doigts de regret si tu es parmi ceux qui ont des manquements.
"Un homme se rendit auprès du prophète ﷺ voulant accomplir le Jihad avec notre prophète ﷺ, quelle grande occasion, mais il entama cela sans l'accord de ses parents,
il demanda alors un avis juridique au prophète ﷺ, ce dernier qui ne parle pas sous l'effet de la passion lui répondit : "retourne et va auprès d'eux" et il ne se contenta pas
de lui dire cela, il ajouta : "fais les rire tout comme tu les as fait pleurer"
Certes ce compagnon est sorti voulant le bien pour lui même et pour sa famille car le martyr en Islam a le droit d'intercéder en faveur de sa famille, cependant le droit des parents est plus immense que cela.
Ô toi qui a des manquements envers le droit de ta mère, où en es tu vis à vis de ces textes ?
si tu réponds en disant que c'est elle qui commit une faute, ou c'est elle qui s'est opposé, ou c'est elle qui a des manquements, ou c'est elle qui s'éloigne, sache donc que tu es fautif légalement parlant, ou ceci ne provient que du mal de ton âme et du Shaytan,
Observe la parole d'Allah -exalté soit il- : (traduction rapprochée des sens) "Et si tous deux te forcent à M’associer ce dont tu n’as aucune connaissance, alors ne leur obéis pas; mais reste avec eux ici-bas de façon convenable."
A t-on besoin, après ce verset, d'une clarification ?
Observe la parole d'Allah (traduction rapprochée des sens): "Et si tous deux te forcent à M’associer" c'est à dire s'ils te forcent à mécroire en ton Seigneur et en ton prophète ﷺ ne les écoute pas, mais ton Seigneur t'a posé comme condition de leur tenir compagnie dans le convenable et d'être bon en cette compagnie même s'ils sont deux ennemis d'Allah et de Son messager ﷺ. L'affaire et le discours sont ils donc aussi immense que ça ?
Rappelle toi de la parole d'Allah (traduction rapprochée des sens) : "Et ton Seigneur a décrété: «N’adorez que Lui; et (marquez) de la bonté envers les père et mère: si l’un d’eux ou tous deux doivent atteindre la vieillesse auprès de toi, alors ne leur dis point: «Ouf!» et ne les brusque pas, mais adresse-leur des paroles respectueuses. Et par miséricorde, abaisse pour eux l’aile de l’humilité, et dis: «Ô mon Seigneur, fais-leur, à tous deux, miséricorde comme ils m’ont élevé tout petit."
Il t'a certes été interdit de leur dire "Ouf" Crains donc Allah en toi même, et parmi les moyens d'être bon envers la mère est d'être constamment en lien avec elle, en la joignant, en accomplissant ce dont elle a besoin, en écoutant ses paroles même si ses paroles ne sont pas en accord avec ta nature et ton humeur, sois plutôt une oreille attentive car elle se réjouit de cela.
Et, aide la à l'accomplissement du bien et au rappel d'Allah sans que cela soit ennuyant et sortant de la guidée du Moustapha ﷺ, car Ibn Mas'ud dit : le prophète abrégeait à ses compagnons ses exhortations par peur de la lassitude. Il te faut multiplier les cadeaux à l'égard de ta mère car certes le cadeau apaise l'esprit et apporte joie au coeur et cela, nous l'avons tiré de la bouche du Moustapha ﷺ "offrez vous des cadeaux, vous vous aimerez". Par contre si ton épouse est en divergence avec ta mère sache que l'injustice envers ton épouse est interdite, tu dois donc raffermir et rapprocher selon la possibilité et l'énergie. Par contre la limite que tu n'as aucun droit de dépasser est de durcir les propos envers ta mère, d'élever la voix (sur elle) et d'être injuste envers elle. L'injustice a plusieurs aspects, tu dois donc être juste envers ton épouse sans être
injuste envers ta mère. Et si ta mère transgresse, tu n'as pas le droit de la prendre pour ennemie car ceci fait parti des actes du Shaytan.
Profite de sa vie, Fais la entrer dans la demeure du bonheur par la bienfaisance et par l'agréable compagnie, et aide la à accomplir ce dont elle a besoin.
Et prends la responsabilité, plutôt persévère dans la bonté envers elle d'une bonne persévérance, même s'il n'est pas de ta nature de patienter, persévère dans la bonté envers elle.
Ô toi qui lit mes quelques lignes, rappelle toi que la vie de ta mère est limitée par une limite dont tu ignores la fin. As-tu donc profiter de sa vie pour être bon et bienfaisant envers elle ?
Observe la parole de Muhammad ﷺ concernant celui mérite le plus ta bonté dans cette vie d'ici bas, il dit certes : "Celle qui est le plus en droit est ta mère, puis ta mère, puis ta mère" (Rapporté par Al-Bukhary)
Et il ﷺ dit :'Que mange la poussière le nez d'un homme qui connût ses parents, ou l'un d'entre eux, puis qui n'entra pas au paradis"
Observe aussi l'événement qui se produisit durant la vie de Muhammad ﷺ, afin que tu te mordes les doigts de regret si tu es parmi ceux qui ont des manquements.
"Un homme se rendit auprès du prophète ﷺ voulant accomplir le Jihad avec notre prophète ﷺ, quelle grande occasion, mais il entama cela sans l'accord de ses parents,
il demanda alors un avis juridique au prophète ﷺ, ce dernier qui ne parle pas sous l'effet de la passion lui répondit : "retourne et va auprès d'eux" et il ne se contenta pas
de lui dire cela, il ajouta : "fais les rire tout comme tu les as fait pleurer"
Certes ce compagnon est sorti voulant le bien pour lui même et pour sa famille car le martyr en Islam a le droit d'intercéder en faveur de sa famille, cependant le droit des parents est plus immense que cela.
Ô toi qui a des manquements envers le droit de ta mère, où en es tu vis à vis de ces textes ?
si tu réponds en disant que c'est elle qui commit une faute, ou c'est elle qui s'est opposé, ou c'est elle qui a des manquements, ou c'est elle qui s'éloigne, sache donc que tu es fautif légalement parlant, ou ceci ne provient que du mal de ton âme et du Shaytan,
Observe la parole d'Allah -exalté soit il- : (traduction rapprochée des sens) "Et si tous deux te forcent à M’associer ce dont tu n’as aucune connaissance, alors ne leur obéis pas; mais reste avec eux ici-bas de façon convenable."
A t-on besoin, après ce verset, d'une clarification ?
Observe la parole d'Allah (traduction rapprochée des sens): "Et si tous deux te forcent à M’associer" c'est à dire s'ils te forcent à mécroire en ton Seigneur et en ton prophète ﷺ ne les écoute pas, mais ton Seigneur t'a posé comme condition de leur tenir compagnie dans le convenable et d'être bon en cette compagnie même s'ils sont deux ennemis d'Allah et de Son messager ﷺ. L'affaire et le discours sont ils donc aussi immense que ça ?
Rappelle toi de la parole d'Allah (traduction rapprochée des sens) : "Et ton Seigneur a décrété: «N’adorez que Lui; et (marquez) de la bonté envers les père et mère: si l’un d’eux ou tous deux doivent atteindre la vieillesse auprès de toi, alors ne leur dis point: «Ouf!» et ne les brusque pas, mais adresse-leur des paroles respectueuses. Et par miséricorde, abaisse pour eux l’aile de l’humilité, et dis: «Ô mon Seigneur, fais-leur, à tous deux, miséricorde comme ils m’ont élevé tout petit."
Il t'a certes été interdit de leur dire "Ouf" Crains donc Allah en toi même, et parmi les moyens d'être bon envers la mère est d'être constamment en lien avec elle, en la joignant, en accomplissant ce dont elle a besoin, en écoutant ses paroles même si ses paroles ne sont pas en accord avec ta nature et ton humeur, sois plutôt une oreille attentive car elle se réjouit de cela.
Et, aide la à l'accomplissement du bien et au rappel d'Allah sans que cela soit ennuyant et sortant de la guidée du Moustapha ﷺ, car Ibn Mas'ud dit : le prophète abrégeait à ses compagnons ses exhortations par peur de la lassitude. Il te faut multiplier les cadeaux à l'égard de ta mère car certes le cadeau apaise l'esprit et apporte joie au coeur et cela, nous l'avons tiré de la bouche du Moustapha ﷺ "offrez vous des cadeaux, vous vous aimerez". Par contre si ton épouse est en divergence avec ta mère sache que l'injustice envers ton épouse est interdite, tu dois donc raffermir et rapprocher selon la possibilité et l'énergie. Par contre la limite que tu n'as aucun droit de dépasser est de durcir les propos envers ta mère, d'élever la voix (sur elle) et d'être injuste envers elle. L'injustice a plusieurs aspects, tu dois donc être juste envers ton épouse sans être
injuste envers ta mère. Et si ta mère transgresse, tu n'as pas le droit de la prendre pour ennemie car ceci fait parti des actes du Shaytan.
Profite de sa vie, Fais la entrer dans la demeure du bonheur par la bienfaisance et par l'agréable compagnie, et aide la à accomplir ce dont elle a besoin.
Et prends la responsabilité, plutôt persévère dans la bonté envers elle d'une bonne persévérance, même s'il n'est pas de ta nature de patienter, persévère dans la bonté envers elle.
Tu as, dans cette histoire, une indication de la guidée des pieux dans la prise de responsabilité face à la bonté envers les parents, et je vise l'histoire d'une des personne de la grotte, celui qui est venu apporter du lait alors que ses parents dormaient, il est donc rester immobile près de leurs têtes patientant jusqu'à qu'ils se réveillent, alors que ses enfants avaient besoin de boire, mais il s'est retenu jusqu'à que ses parents se réveillèrent, ils s'abreuvèrent jusqu'à satisfaction.
à partir de là, il donnât ce qu'il restât à ses enfants et sa famille, il y a, dans cette acte, l'agrément d'Allah, exalté soit Il, et un rapprochement vers lui purifié soit Il.
Quelle bonté...! Quelle bonne oeuvre...!
à partir de là, il donnât ce qu'il restât à ses enfants et sa famille, il y a, dans cette acte, l'agrément d'Allah, exalté soit Il, et un rapprochement vers lui purifié soit Il.
Quelle bonté...! Quelle bonne oeuvre...!
Par la plume du Shaykh Muhammad Al-Anjary
Article publié dans le journal koweitien Al-Qabas
le 3-7-1998
Article publié dans le journal koweitien Al-Qabas
le 3-7-1998
Traduction : Abou Malik Anas Al-Maimouni
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